JE DEVIENS PAYSAGE

Promenade sonore in situ performative sous casque pour 1 comédien et 15 spectateurs – durée 1h (s’adapte en fonction des lieux)

“Ça m’arrive de me demander ce que je fais là.
De prendre conscience de ce qui se trouve autour de moi et me dire, comment se fait-il que j’ai fini par me retrouver ici ?  Alors que ce n’est pas comme si une main géante m’avait pris par le col de ma veste et m’avait posé là contre mon gré –  j’y suis bien arrivé par mes propres moyens. Mais il faut un sacré effort pour savoir quand et comment. Pourquoi ici et non pas ailleurs ? Quelque part d’autre, comme on dit ?
Quelque chose change, mais je ne saurais pas dire précisément ce que c’est. C’est peut-être à cause des arbres. Je crois que j’ai toujours eu la sensation que quelque chose pourrait nous regarder, depuis les arbres. Peut-être les arbres eux-mêmes.”

Je deviens paysage est une invitation à éprouver et à faire corps avec le paysage.

Nourri d’une réflexion autour de l’urgence climatique de notre époque Je deviens paysage s’inscrit dans une recherche artistique, à travers le prisme du sonore, autour de différentes notions : le paysage, le vivant et la marche.

Changer de point d’ouïe, changer d’écoute pour mieux appréhender, pour mieux habiter, pour devenir.
Expérience esthétique et intime du paysage – Faire chair avec le monde

Conception, Mise en Scène, Mise en Son : Lucie Bortot
Aide à la Conception, Mise en mot, Jeu et Performance : Luke Askance

Soutiens : DRAC Occitanie, Ministère de la Culture, Ministère de l’Education, les Ateliers Médicis – Résidence Création en Cours – , l’Ecole National Supérieure des Beaux Arts de Bourges, la mairie et l’école de Valleraugue (30)

Création 2022


EST-CE QU’IL Y A QUELQU’UN ICI QUI PENSE A LA FRANCE ?

Un spectacle en espace public de la Compagnie Le feu ! au lac

Des dizaines de milliers d’affiches ornées du nom Francis Rissin apparaissent mystérieusement dans toutes les villes et les villages de France. La presse, la police, le peuple, tous cherchent à savoir qui se cache derrière ce nom. Très vite, la machine s’emballe, le mythe est lancé : Et si Francis Rissin était celui que nous attendions tous?  Dans un espace de liberté surveillées, les spectateurs mènent l’enquête, smartphone à la main et oreilles tendues vers le ciel pour tenter de découvrir qui est vraiment Francis Rissin.

Est-ce qu’il y a quelqu’un qui pense ici à la France ? est une réflexion sur la construction et la mise en scène du roman national, une campagne présidentielle bis pour penser ensemble le storytelling politique, une proposition de réflexion collective sur ce qui fait l’histoire d’une nation, une expérience théâtrale pour chercher à comprendre la fabrication d’un mythe et son avènement dans l’espace politico-médiathique.

Conception : Mélanie Péclat et Luci schneider
Mise en scène : Mélanie Péclat
Écriture collaborative à partir du roman Franci Rissin de Martin Mongin
Interprètes en alternance : Isabelle Couloigner, Lola Naymark, Olivier Constant, Louis Ferrand, Huges De La Salle, Léonie Gobion, Leilani Lemmet, Hugo Eymard
Scénographie : Mélanie Péclat, Luci Schneider, Damien Pécourt
Création sonore : Mélanie Péclat et Luci Schneider

Création 2021


LES RUES N’APPARTIENNENT EN PRINCIPE A PERSONNE

Les rues n’appartiennent en principe à personne de la Cie L’Hötel du Nord, mis en scène par Lola Naymark, avec Olivier Constant et Luci Schneider, mis en son par Mélanie Péclat, au Studio Théâtre de Vitry le 11 octobre 2018. ©Joseph Banderet

Avec la répression des manifestations, le mobilier urbain « anti-SDF » ou encore la privatisation de certains quartiers, on a bien du mal à comprendre encore le sens des termes « espace public » ou encore « vivre-ensemble ». Inspirées par Espèces d’espaces que Georges Perec écrit comme « le journal d’un usager de l’espace », la metteure en scène Lola Naymark et la créatrice sonore Mélanie Péclat sont parties, micro en main, à la rencontre de ceux qui habitent les villes avec une question : « À qui appartient la rue ? » Dans chaque quartier exploré, elles créent in situ une déambulation sonore au casque, promenade sensible qui permet de (re)découvrir un quartier guidé par la voix de ses habitants. Elles ramènent dans leur besace leurs « mètres carrés préférés », empreints de poésie du quotidien, pratique ou politique, ainsi que tout un tas d’ambiances sonores.
Dans la version scénique du diptyque, les deux comédiens-musiciens, Olivier Constant et Luci Schneider, deviennent les avatars de toutes les personnes rencontrées de ville en ville, et reconstruisent les rues sous forme de carte mentale au fil des paroles et des images captées. Une manière de souffler que ceux qui habitent un endroit sont non seulement des acteurs mais aussi des conteurs et des bâtisseurs.

Création 2018


Distribution
Mise en scène : Lola Naymark
Jeu : Olivier Constant et Luci Schneider
Création sonore : Mélanie Péclat et Luci Schneider
Scénographie : Anne Lezervant
Création lumière : Mathilde Chamoux
Création vidéo : Jérémie Dru
Dramaturgie : Cyril Brody


TERRAIN/VAGUES

Le spectacle TERRAIN/VAGUES fait se rencontrer textes poétiques et « poèmes » électro-acoustiques au sein d’un dispositif théâtral. Un poète-comédien sur scène (la plupart du temps) est face-à-face avec une poète-musicienne qui, elle, se trouve au milieu du public. Le tout est entouré d’un acousmonium : un cercle d’une douzaine de hauts-parleurs qui permet aux spectateur-trice-s comme aux interprètes d’être plongé-e-s dans le son, d’être traversé-e-s voire emporté-e-s par des vagues et des courants sonores qui re ètent ceux dont il est question dans le spectacle.

Des vagues de temps : le comédien se sert de sa « petite » histoire personnelle, celle d’un britannique vivant en France avec toutes les questions que cela peut poser sur une « identité oue », pour nous placer au sein de la « Grande Histoire » de l’Europe du XXème et XXIème siècles : celle du « consensus d’après-guerre » et les promesses du « monde libre » dont on voit et vit le naufrage dans les temps présents ; celle de la décolo- nisation (ou pas) ; celle des migrations.

Des vagues, donc, aussi de mouvements de personnes, que ce soit à travers la mer et les frontières des pays à la recherche d’une vie meilleure, ou dans une queue à la CAF ou à la Poste à la recherche, en n de compte, de la même chose.

Des vagues de réflexions, qui font s’entremêler une pensée historique avec celle de la my-thologie ou celle du rêve : c’est en se baladant dans ce champ poétique que Winston Churchillpeut faire la rencontre d’un Ulysse venu des pays « barbares », d’une Calypso porteuse dedivers symboles, ou du comédien lui-même, avec ses souvenirs d’ancêtres comba ants et deleurs histoires d’amour.

Le spectacle tend vers l’art total : une volonté de ne pas hiérarchiser les disciplines et les propos en perme ant un dialogue commun et un jeu permanent entre les sons. Sons enregistrés, sons produits en live, dans le micro ou hors-micro, par la voix du comédien ou par la musicienne qui s’introduit comme personnage, sons traités en live ou laissé à l’état pur, sons des objets de la scène…